RnD Café ☕️ – #384
LA FOLLE COURSE
Bonjour à toutes et à tous.
Reprise du RnD Café après une semaine de pause.
Le volume d’informations reste conséquent (sans même parler du contexte international).
La folle course, donc.
Pour faire court, la quasi-totalité des acteurs qui éditent des modèles conversationnels (les LLM – Large Language Model – comme ChatGPT) ont évolué depuis quelques semaines vers des modèles hybrides de raisonnement.
Kessecé ? Un modèle hybride de raisonnement est un modèle capable de combiner la compréhension du langage avec des mécanismes logiques et des vérifications en temps réel. C’est une étape de plus vers les systèmes de raisonnement complets (on parle alors d’AGI – Artificial General Intelligence) ou dit autrement une véritable capacité à penser, déduire et agir comme un humain. On a encore (un peu) de marge…
👉LLM = prédiction du langage, en se basant sur une énorme quantité de texte. Il excelle en génération de langage, mais il « raisonne » en simulant ce qu’il a vu dans ses données d’entraînement. Du coup : créatif mais pas toujours rigoureux.
👉 Hybride = combine un LLM avec d’autres systèmes (logique, règles métiers, calculs précis, ou bases de données en temps réel). Il ne se contente pas de deviner : il peut croiser plusieurs sources d’information, suivre des règles précises ou faire des raisonnements plus fiables.
Ces modèles de raisonnement (OpenAI avec DeepResearch, Claude 3.7, R1,…) apprennent donc à chercher, à raisonner, à agir et produire sans dépendre d’un ensemble de processus externes. Comme c’est très bien expliqué dans cet article (the Model is the product), ces modèles vont devenir l’alpha et l’oméga en tentant de capter toute la valeur : une seule porte d’entrée qui répond à toutes vos attentes.
Pour nous, gens du marketing et la tech, cela signifie que l’enjeu ne sera plus uniquement d’adapter des outils existants, mais de comprendre comment s’ancrer directement dans ces nouveaux modèles pour rester visible et influent. En clair, comment faire pour que tel ou tel LLM ait bien compris votre marque pour pouvoir la mettre en avant.
À plus court terme, ces modèles (Deep Research) vont modifier de manière importante notre travail notamment sur la recherche marketing en automatisant la collecte et l’analyse d’informations issues de multiples sources.
Cet article de WebFX recense par exemple 50 façons d’utiliser la recherche approfondie par IA en marketing, avec des prompts clés pour chaque usage : de l’analyse concurrentielle (extraction des messages d’un site concurrent, analyse de leurs contenus et publicités) jusqu’à l’optimisation SEO (Identifier des mots-clés longue traîne, détecter les lacunes de contenu, créer des calendriers éditoriaux optimisés SEO ou auditer les balises et métadonnées). Voir également ce prompt pour obtenir une veille quotidienne.
Bref. C’est puissant.
Mais comme tout outil : pour en tirer le meilleur, il faut apprendre et s’adapter, notamment dans notre manière de transmettre des consignes à l’IA (les fameux prompts). Vos prompts doivent évoluer, tout comme notre « relation » avec ces agents conversationnels.
Benoît Raphaël parle d’ailleurs d’un passage du prompt engineering au dialog engineering. Car après tout, ces IA sont conçues pour dialoguer.
On entend souvent que nous sommes en train de passer des moteurs de recherche aux moteurs de réponse, mais cela n’est possible qu’en apprenant à converser réellement avec le modèle, c’est-à-dire en affinant et en itérant.
Attention, comme le rappelle Fabrice Berger Duquene : rien à voir avec le bon vieux dialogue entre humains (et heureusement !).
Alors d’un côté certes ces outils nous aident déjà dans nos tâches, mais les revers sont nombreux. Parmi ces derniers, nous n’éviterons pas cette recrudescence de contenus générés en quelques clics, sans valeur ajoutée et destinés à alimenter le flux…
On parle de SLOP IA et Nicolas Guyon décrit très bien le phénomène dans Maddyness : « cette masse de contenus artificiels générés par IA – textes, images, vidéos – souvent médiocres, vides de sens et conçus pour capter clics et revenus. Ce terme, inspiré de la « bouillie industrielle servie aux cochons » en anglais, désigne ces créations synthétiques de piètre qualité qui polluent les résultats Google, les fils YouTube, TikTok ou Instagram. ».
Continuons dans l’euphorie… Du SLOP IA pour Smombies ?
Le phénomène des smombies — contraction de smartphone et zombie — illustre un bouleversement clé de notre rapport à l’espace public. En Corée du Sud, où 86 % des habitants ont un smartphone, 61 % des accidents de la route impliquent un piéton rivé à son écran. Résultat : les villes installent des feux de signalisation au sol pour capter leur attention. Ce n’est pas qu’un détail insolite, c’est le symptôme d’un glissement : nos lieux de socialisation réels cèdent la place aux algorithmes qui façonnent nos interactions numériques. Pour les marques, cela pose une question stratégique : comment exister dans cette nouvelle agora 100 % filtrée par l’écran ?
C’est ce que développe dans son post Marie Dollé en citant Hubert Beroche.
Et concrètement ça donne quoi ?
Les publicités UGC (User Generated Content) façon TikTok, entièrement propulsées par l’IA, sont déjà une réalité. En deux heures, il est possible de créer un spot convaincant en combinant des avatars IA réalistes (HeyGen), des extraits vidéo générés (VEO2, Kling) et un montage ultra-rapide. L’A/B Testing devient illimité : script, visuel, voix et mise en scène sont ajustables à l’infini. C’est ce qu’explique Mathieu Crucq. (Voir ici).
⚠️ Risque : explosion de contenus formatés qui satureront vite les plateformes.
⚠️ Opportunité : flexibilité maximale pour tester et personnaliser ses messages à grande échelle selon chaque contexte (cuisine, sport, voyage).
On fait quoi alors ? Je crois qu’il s’agit en fait d’une véritable opportunité pour combiner cette puissance IA avec une vraie créativité, pour continuer à se démarquer.
Cet article enfonce le clou : il faut créer moins, mais beaucoup mieux. Arrêtez de “vendre” le content marketing en interne — il doit devenir le cœur de la stratégie marketing, avec des contenus pensés comme de véritables actifs business, capables de générer revenus, data et engagement.
C’est aussi l’occasion ici de reparler des communautés : comment transformer vos bassins d’audience en communautés d’intérêts pour maximiser l’engagement ?
L’avenir des communautés en ligne ne se joue plus sur les grandes plateformes, mais dans des espaces plus petits, plus ciblés, où authenticité et proximité priment. Selon une étude menée par The Verge et Vox Media, 42 % des consommateurs estiment que Google devient moins pertinent, et 60 % voient les réseaux sociaux comme des environnements toxiques, saturés de contenus sponsorisés. En réponse, les utilisateurs migrent vers des microcommunautés construites autour de centres d’intérêt précis ou de valeurs partagées.
Ce retour aux fondamentaux — des forums de niche aux groupes privés engagés — redessine donc la stratégie digitale des marques.
Celles qui réussiront demain seront celles capables de créer ces espaces où le contenu a du sens, où les échanges sont humains, et où la confiance remplace la course à la viralité.
En combinant tout cela, je vous partage l’avancée de mes réflexions sur le sujet :
IA -> plus de productivité -> plus de puissance -> plus de créativité -> pour servir des objectifs de singularité et d’authenticité -> plus de confiance -> plus d’engagement -> plus de conversion.
C’est donc un enjeu formidable pour la communication et le marketing, mais il ne va pas falloir se louper 🙂
Retour sur les 15 derniers jours
Que s’est-il passé côtés acteurs ?
- En moins de deux semaine, l’application le Chat des français Mistral dépasse le million de téléchargements. C’est une bonne chose. On continue !
- Open AI sort GPT-4.5 qui offre de meilleures performances pour l’analyse de données (modèle avancé ≠ modèle hybride)
- Claude 3 Opus d’Anthropic présente un contexte de 200 000 tokens et est plus abordable que GPT-4.5.
- Perplexity consolide également sa position sur Deep Research. On peut désormais analyser en quelques minutes des sources internes (Google Drive, OneDrive, SharePoint) et externes, le tout dans une seule interface. Un gain de temps énorme pour croiser veille concurrentielle, analyse documentaire et recherches web. Gratuit dans sa version de base, il vient concurrencer directement OpenAI et Google Gemini. (Vu ici)
- Autre point du côté d’Anthropic et nouvel acronyme à ajouter à notre joli jargon-dico : MCP, Model Context protocol. Le MCP veut devenir le standard pour connecter les agents IA aux outils métiers (Drive, Slack, GitHub…).
Son but : donner aux IA un accès direct aux données contextuelles pour produire des réponses plus ciblées. Fini les intégrations sur-mesure : MCP propose une interface universelle et open source, avec SDK et connecteurs prêts à l’emploi. Concrètement, vos agents pourront croiser automatiquement vos documents internes et des sources externes pour des recommandations adaptées à votre contexte business.
Dans la même veine, il y a aussi le protocole GibberLink pour optimiser la communication entre agents. Allez voir cette vidéo… Assez bluffant.
C’est le futur des API.

En bref, MCP, c’est un peu le futur des API.

- Open AI et son agent autonome Operator est capable d’agir directement sur le web : réserver, commander, gérer des e-mails… Mais son vrai potentiel se révèle surtout en entreprise : tester un site (recette), gérer des fichiers, piloter d’autres agents IA, automatiser des process ou analyser des données sociales. Si l’outil reste imparfait, il esquisse clairement l’avenir : celui de l’automatisation proactive, où les IA ne se contentent plus de répondre mais agissent pour vous. Exemples ici.
- Nous allons surveiller un concurrent d’operator qui pointe le bout de son nez en open source : Manus. Concurrent direct à OpenAI Operator, mais en plus puissant si on en croit leur pub. Actuellement en accès limité sur invitation. Ils annoncent qu’ils mettront leur modèle en open source dans quelque temps.
- Créer son application sans savoir coder est un sujet qui va se démocratiser. De plus en plus d’outils comme Lovable apparaissent (Windsurf, …). En savoir plus avec Raphaël Richard.
- Ressource : la liste des derniers LLM déployés avec leur description.
- Ressource 2 : le top 50 des applications IA d’Andreessen mis à jour (par utilisateurs).

- Et sinon, quelqu’un a entendu parler d’Apple récemment ?
Nouveau calendrier pour leur IA maison : 2027
Recherche Web (SEO)
Dans le contexte de Deep Research évoqué plus haut, les sujets autour de la recherche Web occupent une part importante des discussions.
La question centrale : comment adapter et optimiser vos contenus pour le LLMO (Large Language Model Optimization) ?
Les IA comme ChatGPT, Gemini ou Perplexity ne se contentent plus de lire le web, elles mémorisent et citent certaines sources. Pour exister dans leurs réponses, vous devez donc optimiser vos contenus.
Perplexity et Gemini citent plus de sources que ChatGPT, mais ce dernier évolue. Les IA privilégient les sites à forte autorité (DA ou Domain Authority : 80+), mais dès 20, la visibilité progresse.
Concrètement, il s’agit de renforcer votre autorité via des mentions presse (le retour des RP) et backlinks (liens vers vos sites) de qualité, structurer vos contenus avec de l’earned media (FAQ, guides, blogs, presse, sites tiers), des balises sémantiques, intégrer des chiffres sourcés et fiables, passer des mots-clés aux entités (concepts liés à votre marque), une montée des contenus UGC (Reddit, G2), être présent sur Wikipédia/Wikidata, publier du contenu conversationnel (questions-réponses, discussions), et tester comment les IA vous interprètent pour ajuster vos messages.
Ce n’est plus du SEO classique.
C’est penser votre contenu comme une source pour l’IA (à lire chez Thomas Skowronski) en combinant SEO solide, earned media et présence sur les plateformes UGC (Source : Xfunnel).
Pour surveiller le trafic de ChatGPT sur votre site, infos techniques ici.
Thibault Renouf, co-CEO de Partoo a lui publié un post pour rappeler que pour le LLMO (👆) ou GEO (Generative Engine Optimization) ou AEO (Answer Engine Optimization) (A vot’ bon cœur) ne doit pas sous-estimée la dimension locale. Son test est intéressant (normal c’est son boulot).
Google est toujours là.
Google dévoile AI Mode aux US (+ Allemagne, Italie, Suisse), une nouvelle fonctionnalité expérimentale réservée aux abonnés Google One AI Premium. Grâce à une version personnalisée de Gemini 2.0, cet outil transforme la recherche classique en véritable conversation, capable de répondre à des questions complexes et de suivre des échanges multi-questions. Objectif : concurrencer directement Perplexity et ChatGPT Search en combinant contenus web, données en temps réel et shopping. 👉 Source
Bing revient dans la course.
Grâce à la combinaison de son moteur de recherche classique et de son IA Copilot, Bing affiche une forte progression selon Comscore et StatCounter. Pourquoi c’est clé ? Parce que les LLM les plus performants s’appuient sur des moteurs de recherche à jour pour rester pertinents. Le message est simple pour les marketeurs : ne misez plus tout sur Google, prenez du temps pour optimiser votre présence sur Bing via Bing Webmaster Tools. A lire chez Olivier Duffez.

Côté outils
Je sais que je le dis chaque semaine (et objectivement c’est un vrai problème) mais encore au moins 4 annonces assez structurantes sur les quinze derniers jours.
Vidéo
- OmniHuman-1 pour créer vidéos hyper-réalistes à partir d’une seule image et d’une indication de mouvement.
- SORA (Open AI), outil de génération de vidéo est désormais disponible en Europe et en France Ludovic Carli a testé la fonction REMIX de SORA, qui permet de modifier une vidéo existante uniquement avec un prompt.
Voix et audio IA
- OctaveTTS (Hume AI) : Ce modèle de synthèse vocale adapte le ton, l’émotion et le style à partir d’un simple prompt, offrant un rendu plus naturel (source)
- Scribe : ElevenLabs a lancé un nouveau modèle de reconnaissance vocale, « Scribe », compatible avec 99 langues.
- SESAME : La nouvelle voix IA de Sesame montre clairement où va l’IA vocale. Depuis un simple navigateur, elle génère une voix ultra-naturelle, avec des hésitations, des silences et même des respirations. Le résultat ? Une illusion presque humaine, même si quelques imperfections subsistent. Pour les marques, c’est une réalité : la voix synthétique devient un vrai canal de communication à maîtriser.
- Et ce n’est pas les chiffres en provenance de YouTube qui vont contredire cet engouement pour la voix : tous les mois, 1 milliard de personnes écoutent des podcasts sur leur plateforme.
Usages Internet et Réseaux sociaux
Chaque année WeAreSocial et Meltwater sortent un rapport complet sur les réseaux sociaux. Nous avions parlé ici du rapport « Monde », voici sorti le détail sur la France.
En 2025, le digital est plus que jamais au cœur de la vie des Français.
Avec 92 % de la population connectée et 76 % actifs sur les réseaux sociaux, les usages se diversifient : chaque internaute utilise en moyenne 5,8 plateformes par mois. Facebook reste le réseau le plus utilisé, mais TikTok capte l’attention avec 33h mensuelles passées sur l’app (le double de YouTube). En parallèle, ChatGPT devient l’app la plus téléchargée en 2024, devant Temu (e-commerce chinois) et Threads (plateforme sociale de messages comme X).
Côté consommation, l’e-commerce continue sa progression avec presque 1 Français sur 2 qui achète en ligne chaque semaine et 17,7 millions qui font désormais leurs courses alimentaires sur Internet (+8 % vs 2024). La seconde main s’ancre aussi dans les habitudes (17 % d’achats hebdomadaires).
Le bien-être connecté progresse : 20 % des Français portent une montre connectée et 15 % utilisent des plateformes de santé ou de fitness chaque mois. La télémédecine gagne du terrain (+4 % en un an).
Sur le plan publicitaire, en France, les investissements sur les réseaux sociaux atteignent 3,36 milliards de dollars (+12 %), et l’influence marketing pèse désormais 510 millions (+13,3 %).
En bref : les Français sont ultra-connectés, consomment massivement en ligne et attendent des contenus courts, visuels et divertissants.
Pour les marques, il devient crucial de miser sur la vidéo, le social commerce et l’authenticité (tiens tiens) pour capter une audience volatile, sollicitée en permanence.

Avant de vous quitter et de se préparer pour Irlande – France, deux exemples très éloignés de création via IA.
- Une pub américaine mélangeant IA et shooting. 4 semaines de production gagnées et 100k$ d’économies.
- Un court métrage dégoté par Gilles Guerraz.
Bon week-end et bon match !

💬 PAROLE D’EXPERT
COMPLIANCE (DPO, RGPD, RIAct…)
Une nouvelle rubrique bimensuelle pour décrypter les textes clés (RGPD, IA Act, DSA…) et leur impact sur vos activités MARTECH-ADTECH-IA. Des infos ciblées pour mieux comprendre vos obligations, sans remplacer votre DPO préféré(e) !
À retenir sur les 15 derniers jours
Côté Conformité, 4 chiffres clé que j’ai relevés pour les équipes Digitales et IA cette semaine :
59.1 % : c’est le taux d’opt-in cookies moyen calculé par DIDOMI, l’éditeur de solution de gestion des cookies, dans son étude publiée le 20 février. Si on se concentre sur les visiteurs qui ont fait un choix (=hors les rebonds), le taux de visiteurs ayant accepté de partager leurs données grimpe à 76.6 %.
Fait intéressant : On note que le taux d’opt-in est stable depuis 2022.
L’étude, par construction, ne permet pas de voir les éventuelles différences entre les formats de CMP.

L’option « Continuer sans accepter », adoptée par de nombreux sites, permet de limiter la perte d’audience tracée. Didomi en profite pour faire le point sur la position de la CNIL sur la pratique. Toujours tolérée mais sous conditions…en résumé, dans cet article qui reprend avec mise en illustration le communiqué de la CNIL, les 4 bad practices et 2 modèles types de bannière cookies.
10 : c’est le nombre de questions proposées par @Amélie Raoul pour tester et vérifier la robustesse des sources citées par une IA. Le lien vers le post Linkedin qui vous permettra de consulter son document.
2025 : c’est l’année de la version beta du projet de loi sur l’Equité Numérique, le Digital Fairness Act (DFA), visant à encadrer certaines pratiques publicitaires (dark patterns, marketing des influenceurs, profilage en ligne, gestion dds abonnements numériques…) et à compléter les cadres actuels, comme celui du DSA (Digital Services Act), insuffisants d’après les conclusions d’une étude conduite pour la Commission européenne, le fitness check. Les acteurs des Media et de la publicité ne partagent pas cette analyse et considèrent que ces actions commerciales sont déjà bien encadrées. Les discussions ne font que commencer…
3 : C’est le nombre de membres démocrates du PCLOB (le Privacy and Civil Liberties Oversight Board), qui ont été révoqués en janvier par Trump. Organisme indépendant en charge du respect des libertés civiles dans les programmes de surveillance aux USA, le PCLOB est un des maillons clé du Data Privacy Framework, l’accord UE-US facilitant le transfert des données vers les US. Aujourd’hui, le risque est fort que ce dispositif soit invalidé par l’Europe. L’arbitrage sera alors de nouveau à poser à l’ordre du jour des prochains agendas CODIR : rester avec ses solutions américaines et prendre le risque de sanction pour non-conformité OU engager des coûts pour des mesures supplémentaires de sécurité pour sécuriser les données des européens ou investir dans une migration vers des solutions souveraines… si elles existent ! (Voir RnD Café #383)
✨ Du côté de RnD
Trois sites sont sortis du four au cours des dernière semaines :
1. Les magasins Coccinnelle (avec les agences Arev et Mioche Studio, coordination ENZO et IDInside)

2. Le site du Gouvernement sur le quantique

3. Radio France Studios pour valoriser les 14 nouveaux studios de la Maison de la Radio et de la Musique
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