RnD Café ☕️ – #386
ALLIANCE GÉNÉRATIVE
Et voilà, le RnD Café fait une pause d’une semaine et quand on revient, c’est le chaos informationnel.
Pour plagier une série à succès du moment, c’est comme rater un épisode de Game of Thrones : vous revenez, tout le monde est mort, y’a un nouveau roi et personne ne vous explique pourquoi.
Bref, cette semaine, j’ai pris une claque.
Bref, notre synthèse en trois points clés sans y passer la semaine…
- ChatGPT Images : une véritable (r)évolution de la création visuelle est en marche. Qu’est-ce que cela va changer ?
- Collaboration Homme IA : des compétences décuplées mais à quelles conditions ?
- MCP, l’acronyme qui va impacter très significativement le développement d’assistants.
ChatGPT Images : la création visuelle passe à la vitesse supérieure
Difficile d’y avoir échappé cette semaine. OpenAI a lancé une nouvelle fonctionnalité intégrée à ChatGPT, propulsée par GPT-4o et DALL·E 3, qui redéfinit les standards de la création visuelle par IA. Désormais, il est possible de générer, modifier et affiner des images directement dans le chat, honnêtement avec un niveau de qualité assez impressionnant et une fluidité d’usage qui change la donne.
La grande nouveauté, c’est la capacité d’éditer une image générée sans devoir repartir de zéro : un détail peut être ajusté à la volée, ce qui transforme radicalement le processus créatif. À cela s’ajoutent de réelles avancées : intégration de texte dans l’image, cohérence des personnages, infographies lisibles, transformations stylistiques instantanées.
La preuve par l’exemple : les visuels dans le style Ghibli ont envahi le web cette semaine, remettant sur la table le débat sur la propriété intellectuelle, tant dans les données d’entraînement que dans les résultats générés (AP, Libération).
Usages professionnels et créativité augmentée
Les cas d’usage affluent :

Infographies générées à partir de prompts simples

Intégration d’images produits et visuels multiples



Storyboards et tests d’idées visuelles, schémas créatifs


Concepts publicitaires générés en quelques prompts, même pour du pâté breton



Un changement de moteur technologique
Sur le plan technique, cette nouvelle génération repose sur une approche autogressive. Contrairement aux modèles de diffusion traditionnels, qui partent d’un bruit aléatoire pour faire émerger une image, l’autogressivité permet de construire l’image étape par étape, de manière séquentielle, comme on écrirait une phrase mot à mot. C’est plus rapide, plus précis, et surtout parfaitement adapté à une interface conversationnelle.
Cette évolution est une force pour les équipes produit, les designers, les formateurs, les créateurs de contenus. Plus besoin d’outils lourds ou de compétences techniques poussées : l’assistant graphique conversationnel devient un véritable partenaire de création visuelle.
Une puissance à encadrer
Avec cette montée en puissance viennent de nouveaux usages, mais aussi de nouvelles responsabilités. La génération d’images devient plus rapide, plus fine, mais impose de repousser les limites du prompting, en explorant des formulations plus précises, plus descriptives.
La fonctionnalité est actuellement accessible aux abonnés payants, mais OpenAI prévoit une ouverture partielle pour les utilisateurs gratuits, avec un quota limité. Un choix stratégique qui pourrait accélérer une adoption massive.
Mais évidemment attention aux dérives : deepfakes, désinformation, détournement, plagiat… Les risques explosent à mesure que la technologie se démocratise. Avec plus de 400 millions d’utilisateurs hebdomadaires, la question du marquage automatique des images générées (et de leur détection) devient un vrai sujet (mais très complexe).
Et la propriété intellectuelle, on en parle ?
OpenAI s’en moque royalement invoquant le principe d' »usage raisonnable« … Bah voyons.
Une enquête du New York Times révélait déjà l’année dernière qu’OpenAI a massivement exploité des vidéos YouTube (plus d’un million d’heures) pour entraîner ses IA, en violation flagrante des conditions d’utilisation de la plateforme. Les équipes savaient, mais ont continué. Google, pourtant propriétaire de YouTube, n’a rien dit… parce qu’elle faisait pareil. Résultat : un silence complice entre deux géants de l’IA, au mépris des règles qu’eux-mêmes imposent aux autres. Lire aussi l’article de Courrier International.
Mais les décisions juridiques ne vont-elles pas dans leur sens ? Anthropic, créateur du chatbot Claude, vient de marquer un point face aux majors de la musique (Universal, Concord…). Accusée d’avoir utilisé les paroles de 500 chansons sans autorisation pour entraîner son IA, la startup évite pour l’instant une interdiction grâce à une décision de justice californienne. Les juges estiment qu’il n’y a pas de préjudice immédiat. (Lu chez Olivier Martinez).
Et ça continue. Elon Musk a annoncé hier la fusion de xAI et X (ex-Twitter), récupérant au passage 600 millions d’utilisateurs… et leurs données. Objectif ? Entraîner ses modèles d’IA avec ce carburant unique : nos tweets, photos, messages. Sans consentement, ni compensation. Un coup de maître (cynisme) et… potentiellement un (autre) scandale RGPD à venir. À lire chez Stéphane Madrange.
Pour finir sur ce sujet, toujours cette idée que je répète à l’envi : ces outils décuplent la créativité de tous — formidable. Mais à mesure que le coût de production de contenus (vidéos, visuels, textes…) tend vers zéro, ils ouvrent aussi la porte à une déferlante de contenus médiocres, un gloubiboulga infobésitant. Les marques n’ont pas le choix : créer du singulier et de l’authentique, ou disparaître dans le bruit.
Collaboration Homme + IA : le combo qui redéfinit le travail créatif
J’ai assisté en début de semaine au Ministère des Armées à une conférence de Benoît Raphaël (voir la mini pastille : 3 questions à …). Comme d’habitude (abonnez-vous à sa newsletter), c’est simple, clair et tellement pertinent.
En quelques mots :
L’IA n’est pas un remplaçant, c’est un coéquipier.
Comme AlphaGo au jeu de Go, elle ne joue pas à notre place, mais nous pousse à progresser, en révélant des stratégies inédites. (À titre d’exemple, le fameux coup 37 joué par AlphaGo lors de son match contre Lee Sedol en 2016 — un coup jugé « non humain », totalement imprévisible, mais devenu depuis une référence stratégique enseignée dans les écoles de Go. Voir explication ici.
Elle élargit notre champ d’action, renforce nos compétences, stimule notre créativité. À condition de garder l’esprit critique : l’IA reste faillible, sujette aux biais. Son efficacité dépend de la qualité du dialogue qu’on entretient avec elle — d’où l’importance du prompting, cette nouvelle compétence managériale qui consiste à formuler les bonnes instructions au bon moment.
En bref, l’IA devient un moteur de connaissance, pas une fin en soi.
Dans cette même lignée, une étude Harvard/Wharton (incluant Ethan Mollick) menée chez Procter & Gamble montre l’impact concret de l’IA générative sur le développement produit. Un seul individu avec ChatGPT atteint le niveau d’une équipe de deux sans IA. Mieux : les équipes augmentées par l’IA livrent des idées plus riches, trois fois plus susceptibles d’être classées dans le top 10 %, et avancent 12 à 16 % plus vite. L’IA comble les lacunes (techniques ou marché), booste la motivation et réduit le stress. Bref, il ne s’agit plus seulement de gagner du temps, mais de travailler mieux, à plusieurs, avec l’IA comme levier collectif. (vu chez Dominique Van Deth)
Étude à lire ici.

Côté entreprises, les cas concrets se multiplient.
Unilever passe à l’échelle. Grâce à ses IA internes et à ses jumeaux numériques produits, le groupe a réduit de 55 % ses coûts de création et accéléré sa production de 65 %. Chaque pack existe en version 3D hyperréaliste, immédiatement déclinable pour tous les canaux (TV, social, e-commerce). Résultat : une cohérence renforcée, un temps d’attention multiplié par 3, et un taux de clics doublé sur certaines campagnes (Dove, Vaseline, TRESemmé). À retenir : ne pas seulement tester l’IA, mais l’intégrer dans l’architecture même de la création. Vidéo à voir chez Emmanuel Vivier.

Monks (agence de S4M) a dévoilé avec Puma le tout premier spot publicitaire conçu par un agent IA, en partenariat avec Nvidia. Le rendu est classique, mais la vraie rupture est dans la méthode de production : un spot de 30 secondes généré en un temps record grâce à des outils comme NVIDIA Omniverse, Runway et… des jumeaux numériques. Ces répliques 3D ultra-réalistes des produits remplacent les shootings physiques et permettent de créer, adapter et personnaliser des contenus pour tous les formats en quelques clics.
Objectif : produire plus vite, à moindre coût, avec une interopérabilité totale entre les équipes créa et les outils et les clouds. la vitesse et la personnalisation deviennent des avantages compétitifs.C’est une nouvelle grammaire de la production qui émerge. Autre exemple avec ces agents IA pour le montage vidéo.

MCP (Model Context Protocol) : Le Connecteur Universel qui Fait Passer l’IA de la Démo à l’Action
Avec le Model Context Protocol (MCP), l’IA entre dans une nouvelle phase : elle sort du bac à sable pour s’intégrer enfin aux systèmes métiers réels. Développé par Anthropic fin 2024, ce protocole open source, déjà évoqué ici, vise à standardiser la façon dont les assistants IA accèdent aux données internes, aux outils, aux contenus ou aux workflows. En clair, c’est une réponse à un problème structurel : les IA sont souvent coupées de l’information utile, enfermées dans des silos.
Jusqu’ici, même les modèles les plus avancés restaient dépendants de connexions sur-mesure pour dialoguer avec un CRM, un CMS ou une base produit. Le MCP change cela avec une interface universelle, un peu comme un USB-C pour les données : une fois branchée, la source devient exploitable directement par l’IA — consultation, interrogation, analyse ou déclenchement d’action.

Anthropic pousse le standard, mais OpenAI vient de l’adopter dans son SDK Agents, et prévoit de l’intégrer à l’API et à la version desktop de ChatGPT. Un signal fort qui pourrait accélérer sa diffusion dans tout l’écosystème.
Cela permettrait à des agents IA de :
- consulter les performances d’une campagne dans Google Ads ou Meta,
- générer des recommandations en croisant météo, CRM et planning produit,
- automatiser la création de contenus dans Figma, Notion ou un CMS,
- ou même agir concrètement : envoyer un e-mail, mettre à jour un brief, déclencher une campagne.
Pourquoi c’est clé pour le marketing ?
Parce que l’IA passe du statut d’assistant qui répond à celui de coéquipier qui exécute, connecté à vos systèmes, vos règles, vos données.
Cela change la donne :
- Moins de frictions techniques,
- Plus de pertinence dans les recommandations,
- Et surtout : un gros gain de temps pour les équipes, qui peuvent déléguer des tâches entières à l’IA.
Sans standard, chaque intégration est un projet complexe, coûteux, et difficilement reproductible. MCP pourrait devenir la norme ouverte que les développeurs attendaient pour créer des agents vraiment utiles — un peu comme le web, l’email ou l’USB-C ont normalisé des usages technologiques essentiels.
Mais les Big Tech freinent : Apple, Google, Meta ou Amazon n’ont aucun intérêt à ouvrir leurs écosystèmes ou à remettre en cause leurs modèles économiques. MCP est donc aussi un enjeu politique. Il incarne une vision de l’IA utile, interopérable, au service des utilisateurs… et non des plateformes. C’est peut-être pour ça qu’il mérite toute notre attention.
En résumé : le MCP n’est pas un gadget technique, c’est une brique clé pour faire entrer l’IA dans l’infrastructure opérationnelle des entreprises. Le vrai marketing augmenté commence ici.
Sources : Etienne Debost, Louis Graffeuil.
Lire aussi l’article de Fred Cavazza : Les agents intelligents nous font rentrer dans l’ère de la GenAI-as-a-Service -> Des agents intelligents prêts à l’emploi, intégrés aux outils du quotidien (comme chez Adobe ou Microsoft), qui simplifient l’usage et contournent les blocages.

Et sinon, toutes les dernières brèves
Outils : Images et voix
- Reve : Un nouvel outil gratuit (🇺🇸) que nous n’avions pas venu venir, de génération d’images hyperréalistes, offrant une gestion très puissante du texte. Avant mardi, c’était la révolution. Puis mardi, il y a eu ChatGPT Images (👆). Comparaison avec Mid Journey ici. Mid Jouney ne reste d’ailleurs pas les bras balants. Ils viennent de proposer un outil d’édition des images générées : Smart Select. Ideogram (🇨🇦)a aussi été mis à jour. Freepik Mockup Generator permet de créer et personnaliser des maquettes/visuels de prototype.

- Côté voix, cela bouge aussi. Zonos : Un outil open source permettant de cloner votre voix en 20 secondes. Open AI (encore eux) a sorti un nouveau modèle « voice » qui offre un contrôle accru sur le ton et l’émotion de la diction via le prompt. Lire l’analyse de Mathieu Crucq.
- LHC : Magazine mensuel indépendant sur l’IA avec une approche créative, technique et humoristique.
👉 Le dernier numéro est sorti !
Search & IA : l’essentiel à retenir
- Claude intègre la recherche web
Le modèle d’Anthropic peut désormais consulter Internet et citer ses sources, utile pour l’analyse de marché. Fonction dispo pour les abonnés US.
👉 Search Engine Journal
- NoteBookLM passe aux mind maps
Google permet de générer des cartes heuristiques interactives à partir de vos documents.
👉 Clubic
- SEO sémantique = visibilité IA
Structurez vos contenus avec des liens clairs et des sujets précis pour ressortir dans les réponses IA.
👉 iLoveSEO
- IA & image de marque
Surveillez les mentions et perceptions de votre marque dans les résultats IA avec les bons outils.
👉 Authoritas
- AI Overview s’active en Europe
La fonctionnalité est déployée en Belgique, Irlande, Espagne. Toujours pas en France.
👉 Thomas Skowronski
- Optimiser son site pour ChatGPT
Titres explicites, liens clairs, contenu clé mis en avant : adaptez vos pages pour les IA.
👉 GetAIso
IA et Infrastructure/Réglementation
- Le contrat entre l’Éducation Nationale et Polytechnique avec Microsoft suscite à juste titre beaucoup de remous (152M€ attribués sans vraie mise en concurrence) et des inquiétudes concernant la souveraineté numérique.
👉 À écouter chez Alain Garnier.
- La CNIL demande un hébergeur souverain pour les données de santé, autre que Microsoft.
Usages
- L’ARCEP vient de sortir son baromètre des équipements et usages du numérique. Chiffres à stocker pour votre prochaine présentation.

Comprendre l’IA
- Ouvrir le capot : Si vous avez le temps, ces deux articles (dont une vidéo de 3′) publiés par Anthropic qui édite le chatbot Claude sont particulièrement éclairant pour comprendre ce qui se trame dans les profondeurs d’un LLM.
👉 À lire ou à sauvegarder pour plus tard. Article 1. Article 2.

Allez, on s’arrête là !
Et pour finir, ma petite pétite de la semaine : toujours ces petites pastilles créatives (avec les prompt associés) de Ross Symons.
Très bon week-end


💬 PAROLE D’EXPERT
COMPLIANCE (DPO, RGPD, RIAct…)
Notre rubrique bimensuelle pour décrypter les textes clés (RGPD, IA Act, DSA…) et leur impact sur vos activités MARTECH-ADTECH-IA. Des infos ciblées pour mieux comprendre vos obligations, sans remplacer votre DPO préféré(e) !
Cinq infos clés de la semaine pour les équipes Data & Digital
- D’abord une information qui a largement dépassé le cercle des DPO : la plainte déposée par l’association de Max Schrems, NOYB, qui réclame une amende contre OPenAI, pour avoir généré une hallucination concernant une personne physique ; ChatGPT a produit un texte présentant un papa norvégien de meurtrier de ses 2 enfants. Pour NOYB, la mention de non-responsabilité affichée par l’IA (l’outil « peut faire des erreurs » et les personnes sont incitées à « vérifier les informations importantes ») ne suffit pas à se soustraire des obligations RGPD dont l’article 4.1 qui exige que les « données doivent être exactes et, si nécessaires, tenues à jour ; toutes les mesures raisonnables doivent être prises pour que les données qui sont inexactes, …, soient effacées ou rectifiées sans tarder ». A suivre la décision de l’autorité de contrôle norvégienne…
- La mise en ligne le 21 mars du webinaire organisé par le Service de l’IA de la CNIL en novembre dernier avec les interventions de Nicolas BERKOUK, expert scientifique, et Erevan MALROUX, juriste. En 50 minutes, les intervenants exposent les recommandations et bonnes pratiques à vérifier dans le cadre du déploiement d’un système d’IA et répondent aux questions des participants (la CNIL va-t-elle produite un modèle d’Analyse d’Impact ? Quelle Autorité pour vérifier la bonne application de l’IA Act ? quels contrôles a posteriori pour apprécier les biais algorithmique ?..).
- Un post Linkedin de Olivier BEAUREPAIRE qui a retenu mon attention : quelles leçons tirer du RGPD pour déployer au mieux le RIA, la nouvelle loi européenne de l’IA ? Olivier pointe l’importance de ne pas aborder le sujet avec le seul angle juridique mais au contraire de s’assurer d’une gouvernance transversale, impliquant les équipes métiers et techniques dans la team gouvernance pour faire que le sujet soit véritablement abordé avec un angle business-centric et non pas comme un outil juridique bloquant. 100% alignée avec cette vision, j’ai rebondi sur le point d’Olivier en rappelant comme autre pré-requis le support et l’implication du management et de la Direction (et pas que dans les mots) ! Sans cela, comme tout projet de transformation structurelle dans une entreprise, tout le reste ne sert à rien ou juste à faire « semblant » (!).
- Les systèmes IA vont, pour une grande partie d’entre, devoir vérifier le [RGPD ET l’IA Act ] dès lors qu’ils traitent de données personnelles. Mais comment faire pour gérer les contradictions que peuvent poser ces 2 règlements ? Prenons l’exemple des données sensibles (au sens du RGPD : données de santé, ou indiquant une orientation politique, sexuelle, religieuse, ethique) : Alors que le contrôle de l’IA peut conduire à traiter des données sensibles pour vérifier l’absence de biais pouvant impacter les personnes, le RGPD fixe des règles très strictes quant à la collecte et l’exploitation de ces memes données. Pour adresser le sujet et poser des axes de réconciliation, le Parlement européen a publié un avis sur la manière de réconcilier ces 2 ambitions : protéger la vie privée des personnes versus lutter contre les discriminations induis par certaines distorsions algorithmiques.
- Le 21 mars, l’Université des DPO de l’AFCDP a tenu sa 1° session numérique 2025 avec des interventions ciblées sur des sujets MARTECH – ADTECH : D’abord, le DPO du Groupe Ouest France, Didier KURZ a pris la parole sur le thème de la conformité des identifiants publicitaires uniques (ou ID). Ensuite, Adrien HUG-KORDA de Converteo avec la DPO Air France, Justine CAROLI, ont partagé leurs retours d’expérience sur les traitements des données « first-party » et des recommandations pour les DPO des entreprises et agences déployant ces mécaniques. Le replay est en ligne mais réservé aux inscrits de l’Université.
N’hésitez pas à me faire signe pour que je vous communique mes notes.
Prochains événements
- L’AI PACT, initiative de l’Union européenne pour inciter les entreprises à anticiper les engagements éthiques de l’AI Act, organise unwebinaire pour revenir et clarifier les premiers chapitres de l’IA Act entrées en application en février dernier : qu’est-ce qu’un système IA (couvert par cette règlementation) ? Quels sont les systèmes d’IA interdits ?
- Réunion du Groupe de Travail AFCDP « Flux de Données Transfrontières » le 9 avril en visio. A l’ordre du jour : Quels effets des bouleversements géopolitiques sur la protection des données personnelles et sur la circulation des données à l’international ? Comment se préparer à la probable remise en cause de l’accord UE-US, Data Privacy Framework Program, garantissant l’adéquation au RGPD des entreprises américaines inscrites sur la liste ? Cette réunion est réservée aux membres AFCDP mais je pourrai partager mes notes à ceux que cela intéresse.
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