RnD Café ☕️ – #382

COCORICO

Bon… À moins que vous n’ayez passé la semaine dans une grotte (expression chère à TTSO), impossible d’échapper au raz-de-marée du AI Cocorico Summit.

Le sommet, co-présidé par la France et l’Inde, a réuni des représentants de plus de 100 pays – chefs d’État, dirigeants de la tech, chercheurs et société civile – pour définir une vision commune d’une IA éthique et inclusive.

L’objectif était d’aligner innovation et valeurs démocratiques à travers cinq axes majeurs :

• IA au service de l’intérêt public,
• impact sur l’emploi,
• préservation de la créativité,
• confiance et transparence des algorithmes,
• gouvernance mondiale harmonisée.

Si vous souhaitez une synthèse complète, c’est ici ; l’accès aux comptes rendus via l’application française Dicte, c’est sur leur fil Linkedin.

Le sommet a donné lieu à la déclaration de Paris qui s’engage sur trois chantiers (61 pays ont signé mais ni les US ni le Royaume Uni en raison de « divergences sur la régulation ») :

• donner à chacun les moyens de s’approprier la révolution de l’IA ;
• favoriser le développement d’une IA durable ;
• renforcer le système international de gouvernance de l’IA pour le rendre plus efficace et inclusif.

L’UE quant à elle mise sur une stratégie ambitieuse en IA avec 200 milliards d’euros, combinant 50 milliards de fonds publics et 150 milliards d’investissements privés. Son approche repose sur trois piliers : applications industrielles avancées, collaboration multipays et innovation open source.

Inspirée du modèle du CERN, l’idée des « usines IA » vise à accélérer la recherche et l’innovation collective. Malgré des atouts majeurs (science, industrie, coopération), des défis demeurent : exécution rapide, coordination et équilibre entre régulation et innovation. Ursula von der Leyen résume l’enjeu : « La course ne fait que commencer. »

Donc dans les grandes lignes : l’Europe veut devenir leader de l’IA, la France veut devenir leader européen de l’IA (détail des 109 milliards d’investissements ici).

Ça c’est pour les déclarations politiques.

Concrètement, dans nos métiers du numérique, quels enseignements tirer ?

1. Un coup de projecteur réussit qui accélère la prise de conscience

C’est indéniable : en matière d’IA et donc des outils que nous implémenterons/utiliserons, l’hégémonie US est patente. À lire ici : comment les Big Techs vont s’accaparer le marché de l’IA.

Pour autant, l’AI Summit est le second signal après l’apparition fracassante des modèles chinois le mois dernier, d’une résistance qui pourrait se renforcer.

Contrairement aux critiques habituelles sur une Europe trop centrée sur la régulation, cette semaine a également mis en avant de nombreuses innovations, comme le montre le French AI Report publié par Chausson Partners, Galion et Revaia.

L’enjeu : inciter les chefs d’entreprises européens, les managers, à accélérer sur l’adoption de l’IA dans leurs entités notamment par la formation.

La France passera de 40 000 à 100 000 jeunes formés à l’IA chaque année. Comme le souligne Théo Leblanc, l’enjeu n’est pas seulement de développer le LLM le plus rapide, mais surtout d’assurer l’adoption massive de l’IA. Chacun a un rôle à jouer.

La surveillance des thèmes juridiques reste aussi une priorité.

À ce sujet, les ressources de la semaine :

• Table ronde au AI Summit : Droit d’auteur et contenu créatif
• Interview de l’avocate Betty Jeulin sur les implications juridiques.
• Table ronde au AI Summit : Droit d’auteur et contenu créatif
• L’outil Controv3rse permet d’estimer la rémunération que les IA génératives devraient verser aux artistes, œuvre par œuvre. Un simulateur qui montre qu’une solution techno-juridico-économique est envisageable, même s’il ne prouve pas la contrefaçon. Tester le simulateur | Lire l’article de Libération (abonnés) (Vu chez Vincent Lorphelin)

2. La nécessaire autonomie

Des data center en France ? Excellente nouvelle même si comme d’habitude, entre les lignes, il faut identifier les investissements des Emirats et du Canada. N’oublions pas non plus qu’en matière de lois extraterritoriales, la localisation géographique ne compte pas. Seule la nationalité des composants importe pour éventuellement faire remonter des données dans des pays tiers.

« En clair, des data centers qui font tourner des licences Open AI avec des puces Nvidia sont à l’IA ce que les entrepôts Amazon des Hauts-de-France sont au e-commerce. Un lot de consolation.  » TTSO

Mais c’est une autre histoire (ou pas).

Mistral, notre champion travaille son leadership avec des annonces majeures :
– Lancement du data center Eclairion en Essonne
– Déploiement de l’application mobile « Le Chat » (versions gratuite, Pro et Team)
– Partenariats stratégiques avec Veolia, Stellantis, Helsing, France Travail…
– Objectif 500M€ de chiffre d’affaires en 2025

Performance technique : Mistral affiche des résultats prometteurs en termes de vitesse d’exécution. [Comparaison ici].

Mais l’information importante à mes yeux et le partenariat signé avec Free : le chatbot de Mistral dans sa version Pro sera proposé aux 15,5 millions d’abonnés de l’opérateur gratuitement pendant 12 mois.

« Avec Xavier Niel on avait une sacrée envie de foutre le b** »

C’est Arthur Mensch, le fondateur de Mistral qui le dit.

Pourquoi est-ce important ? À mon sens pour une raison majeure : l’adoption va augmenter parce que l’usage va augmenter. 

Quand une partie significative du public s’habituera à interagir avec un assistant IA performant, l’attente d’une expérience similaire sur d’autres plateformes deviendra la norme. Les marques doivent anticiper cette évolution et intégrer des solutions d’IA conversationnelle adaptées à leurs services.

Attention quand même à faire les choses dans l’ordre. La start-up est visée par une plainte déposée auprès de la CNIL, accusée de conditionner l’exercice du droit d’opt-out à un abonnement payant. Cette restriction empêcherait les utilisateurs gratuits de s’opposer à l’exploitation de leurs données personnelles, soulevant ainsi des questions éthiques et juridiques sur la transparence et la conformité de Mistral AI.

3. L’accélération de l’adoption par le grand public

Selon Médiamétrie, 20 % des Français utilisent désormais l’IA conversationnelle, soit trois fois plus qu’en 2023, et un jeune sur deux (15-24 ans) s’en sert régulièrement. Voir le baromètre.

Cette adoption ne doit pas se faire sans éducation (cf. plus haut). La désinformation guette. C’est un sujet central, qui concerne aussi les marques.
Consultez le rapport de Viginum pour mieux comprendre ces menaces liées à l’IA.
Comment s’y préparer ? Former et relayer des initiatives comme celle-ci qui permettent de tester la véracité des informations 👉 Voir ici.

Dans le cadre pro, aux Etats-Unis, c’est 93 % des GenZ qui utilisent l’IA et… cela leur donne un sacré avantage (respirez…).

D’ailleurs où et comment l’IA est-elle utilisée dans l’économie ? Les données d’utilisation du chatbot Claude.ai révèlent les secteurs et professions où l’IA est le plus exploitée dans le monde réel. Explorer les chiffres.

Vous souhaitez d’autres éclairages sur le AI Summit ?
Mes recos :

• Raphaël Richard : 13 points à retenir
• Benoit Raphael : la France peut-elle faire bouger les lignes ?
• Alain Garnier et son live du vendredi
• Chloé Hermary : ne pas oublier la mixité, la formation, l’accompagnement, la planète (nouvelle étude ici).

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ET SINON, DU CÔTÉS DES ACTEURS DE L’IA

OpenAI : la fin du choix, le début des dilemmes ?

En simplifiant ?

C’est un échange que j’ai eu lors d’une intervention cette semaine. Comment choisir le bon modèle ?

Sam Altman, le PDG d’Open AI a profité de son passage à Paris la semaine dernière pour reprendre un peu la main sur les annonces (détails sur le Journal du Net).

OpenAI entre donc dans une nouvelle ère avec l’annonce de GPT-5 et la simplification de son écosystème. Fini le choix des modèles : l’IA décide seule du niveau de raisonnement adapté à la tâche. Une avancée qui promet une intelligence fluide et transparente pour l’utilisateur, mais qui soulève aussi de sérieuses questions sur la perte de contrôle, la transparence et l’uniformisation de la pensée. (Lire chez Steve Vouilloz)

En deux mots, si tout le monde utilise le même modèle optimisé pour une « meilleure » réponse, le risque d’une uniformisation du raisonnement n’est pas loin. Version sombre : « L’IA devient un filtre unique qui pourrait appauvrir la diversité cognitive et créative ».

Et puisqu’on en parle, sachez qu’OpenAI a aussi récemment modifié ses algorithmes pour ne plus exclure aucun point de vue, y compris les plus radicaux, et pour autoriser la génération de contenus chaud chaud (en savoir plus).

GPT-5, un privilège payant ? Le modèle sera accessible à tous, mais à différents niveaux de performance. Plus l’abonnement est élevé, plus l’IA devient puissante et stratégique, transformant ainsi l’accès à l’intelligence en un facteur de différenciation économique. Les entreprises et individus capables de payer pour des modèles avancés auront une longueur d’avance sur les autres.

Sauf que… l’open source n’est jamais loin. Le dernier modèle de raisonnement d’OpenAI, Deep Research dont Sam Altman considère qu’il est en mesure de réaliser 5 % des tâches de l’économie mondiale a trouvé un autre concurrent.

Hugging Face est entré dans la danse : leurs chercheurs ont riposté en publiant Open Deep Research, un agent de recherche IA open source développé en seulement 24 heures après l’annonce de Deep Research d’OpenAI. Ce projet vise à reproduire les performances de l’outil d’OpenAI, capable de naviguer de manière autonome sur le web et de générer des rapports de recherche, tout en garantissant un accès libre à la technologie pour les développeurs. 

Mais ils ne sont pas les seuls. Perplexity, ce nouveau type de moteur de recherches de réponses s’est lui aussi lancé dans la course au raisonnement. Ils viennent de lancer (vendredi) leur propre Deep Research Agent, un outil de recherche avancée 100% gratuit (voir sur LinkedIn). Contrairement à Deep Research d’OpenAI, qui coûte 200$ par mois, cette alternative se veut accessible à tous. Pour les abonnés payants, une version « Pro » à 20$/mois permet jusqu’à 500 requêtes quotidiennes et des rapports générés en moins de trois minutes.
Testez-le !

• Du côté de chez Elon Musk, c’était une semaine classique (…)
  Alors qu’OpenAI poursuit son expansion, il a tenté de reprendre la main. Avec une offre de 97,4 milliards de dollars pour racheter OpenAI, il espère renverser Sam Altman et réorienter la stratégie de l’entreprise (lire sur TechCrunch). Une tentative pour l’instant avortée, Altman ayant fermement rejeté la proposition… sur X.

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L’évolution de la recherche avec l’IA

On voit bien que cette notion de Deep Research ne sera pas sans incidence sur le SEO (Référencement naturel sur les moteurs). C’est ce qu’explique Benoit Raphaël dans sa dernière newsletter. À lire ici. 

En résumé (très) : c’est une fonctionnalité qui permet de générer des synthèses détaillées sur un sujet en surfant sur des dizaines de sites et sans trop d’hallucinations même s’il faut toujours vérifier les sources.

Cette fonctionnalité est présente chez ChatGPT(€€€), Google Gemini (un peu moins puissant), Co-Storm (open source) et depuis cette semaine, sur Perplexity (👆) et Hugging Face (démo).

L’optimisation pour les moteurs génératifs (GEO)
Les moteurs de recherche traditionnels évoluent vers des systèmes d’IA générative. Un article de Search Engine Land insiste sur les stratégies à suivre. Rien de nouveau mais bon résumé : amélioration du balisage sémantique, optimisation de la vitesse de chargement et structuration des contenus pour maximiser leur lisibilité par les IA.

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Côté Marketing : Trois ressources vues passer cette semaine

1. L’apport de l’IA au marketing selon OpenAI

Dane Vahey, directeur de la stratégie marketing d’OpenAI, met en avant les cinq axes clés où l’IA révolutionne le marketing :

• Recherche : Analyse de marché rapide grâce aux outils de Deep Research.
• Données : Optimisation en temps réel des performances.
• Contenu : Génération personnalisée et plus efficace.
• Automatisation : Qualification automatique des prospects.
• Stratégie : L’IA devient un véritable allié marketing.

Vahey insiste sur l’importance d’une intégration transparente et sécurisée pour éviter une adoption non encadrée. À lire sur FrenchWeb.

2. Branding et performance : un duo gagnant

Contrairement aux idées reçues, branding et performance ne s’opposent pas mais se complètent. Dans un rapport à télécharger ici (repéré via Laura Bokobza), il est démontré que :

• Le branding agit comme un multiplicateur, amplifiant l’efficacité des actions de performance.
• Un budget trop axé sur la performance entraîne des rendements décroissants.
• Il est recommandé d’allouer au moins 30 % du budget au branding et d’adopter une approche intégrée sur plusieurs plateformes.

3. Superweek Analytics Summit 2025 : les tendances à retenir

Nicolas Malo d’Optimal Ways nous partage un résumé détaillé du Superweek 2025, qui s’est tenu à Budapest. Parmi les insights clés :

• L’accumulation d’outils sans structuration efficace réduit l’efficacité des analyses.
• L’IA automatise certaines tâches, mais l’humain reste indispensable pour l’interprétation et l’éthique.
• Les grandes tendances incluent :
  • First-party tracking et nouvelles réglementations sur la confidentialité.
  • Optimisation des tests A/B avec des méthodes comme le multi-armed bandit.
  • Hybridation du tracking (client-side & server-side) pour plus de sécurité et précision.
  • Essor des modèles prédictifs et de l’IA générative, nécessitant une approche plus stratégique et agile.

À lire absolument pour tous ceux impliqués dans le Web Analytics !

Et ce slide… Brillant !

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AGENTS & USAGES

Je suis déjà beaucoup trop long alors parmi la dizaine de contenus et de ressources sur le sujet des agents, lisez la newsletter de Louis Graffeuil. La 47ème édition illustre à merveille la notion de multi-agents et la méthodo à suivre pour créer un assistant général. C’est clairement le sens de l’histoire !

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CRÉATION, OUTILS

Toujours beaucoup d’annonces sur les outils à retrouver chez Gilles Guerraz : Adobe qui sort son modèle vidéo, Krea Chat pour générer des visuels plus simplement, le modèle image-to-video de Ray2 par Luma…

Très bon rappel aussi de Morgan Loir sur le fait que générer des contenus en IA cela prend du temps. 1h10 pour produire 10 secondes. No magic here !

À voir aussi : les films qui ont remporté le festival de films IA organisé notamment par Eleven Labs. Les lauréats sont ici

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PUB

Un marché publicitaire digital en forte croissance

L’Observatoire de l’e-pub révèle que la publicité digitale en France a atteint près de 11 milliards d’euros en 2024, avec une croissance de +14 %. La vidéo, en particulier, affiche une hausse de 32 % et représente désormais 28 % du marché, portée par les réseaux sociaux. À lire ici.

OpenAI mise sur le Super Bowl pour promouvoir ChatGPT

Avec un budget de 14 millions de dollars, OpenAI a lancé une publicité pendant le Super Bowl, touchant 123 millions de spectateurs. Si certains saluent cette exposition pour l’IA, d’autres critiquent une approche créative qui ne met pas assez en avant les capacités réelles de l’outil.

Voir le Top 5 des pub du Super Bowl selon Fast Company.

Google critiqué pour une publicité trompeuse sur Gemini AI

Google est sous le feu des critiques après la diffusion d’une publicité durant le Super Bowl vantant les capacités de Gemini AI. Il s’avère que le texte censé avoir été généré par l’IA existait déjà sur un site web depuis 2020. À lire ici.

Et pendant ce temps-là, Google Maps renomme le Golf du Mexique, le Golf d’Amérique… Mauvaise semaine.

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E-COMMERCE

Un marché en forte reprise

Le commerce en ligne en France atteint 175,3 milliards d’euros en 2024, en hausse de 9,6 % par rapport à 2023. Cette croissance est portée par le rebond des ventes de produits (+6 %), qui retrouvent leur niveau de 2021, et la progression continue des services (+12 %). À lire ici.

Une consommation en ligne plus fréquente et structurée

Avec un panier moyen stable à 68 € et un achat en ligne par semaine en moyenne, les habitudes d’achat s’ancrent durablement. La baisse de l’inflation et l’augmentation des salaires favorisent un retour aux achats non alimentaires et un essor des circuits moins chers. La beauté et la mode repartent à la hausse, tandis que les loisirs et le voyage restent dynamiques. À l’inverse, certains marchés comme le mobilier sont toujours en difficulté. Le e-commerce représente désormais 11 % du commerce de détail en France. À lire ici.

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RÉSEAUX SOCIAUX

TikTok de retour aux États-Unis, mais sous pression

Après son interdiction en janvier, TikTok est de nouveau disponible dans les app stores américains, le gouvernement ayant garanti à Apple et Google qu’ils ne seraient pas sanctionnés. Par ailleurs, des négociations sont en cours pour un rachat par des entreprises américaines (Oracle, Microsoft, Amazon), supervisées par le vice-président JD Vance. TikTok propose une alternative : un partenariat avec des investisseurs américains pour gérer les données locales et éviter la vente. Lire ici.

X règle une plainte de Trump pour 10 millions de dollars

La plateforme d’Elon Musk a accepté de payer 10 millions de dollars pour régler un contentieux avec Donald Trump, qui contestait son bannissement après l’attaque du Capitole. Ce règlement intervient après que Meta a été la première plateforme à lever la suspension de Trump en 2023. Lire ici
Petits cadeaux entre amis…

YouTube fête ses 20 ans

Lancé en 2005 comme une plateforme de rencontres vidéo, YouTube célèbre son 20e anniversaire. Son tout premier contenu, « Me at the zoo », posté par l’un des trois cofondateurs, Jawed Karim, marque le début d’une révolution dans la vidéo en ligne. Lire ici.

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RH

LinkedIn développe un modèle de langage maison pour aider les utilisateurs à trouver des offres pertinentes au-delà des mots-clés traditionnels. Cette IA analyse les descriptions de postes, les tendances du marché et les compétences requises, permettant des requêtes plus nuancées comme “un poste en marketing pour l’environnement” ou “emplois à plus de 100K$”. Attention aux biais.
Source : Wired.

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INSOLITE

Et pour finir et se rassurer (?), quand on vous dit que l’IA hallucine …

Très bon dimanche à toutes et à tous et bonnes vacances à ceux qui partent.

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À retenir sur les 15 derniers jours

Une actualité Protection des Données mobilisée, elle aussi, sur les questions de l’IA sur ce mois de février.

• Entrée en application le 2 février 2025 des Chapitres I (Maitrise de l’IA) et II (Systèmes d’IA interdits) du Règlement européen sur l’IA.
  
  Voici la liste des IA interdites 🚫: Notation sociale (surveillance et scoring des citoyens)
  • Détection des émotions au travail pour analyser les comportements0
  • Reconnaissance faciale à distance et en temps réel dans l’espace public à des fins de profilage
  • Exploitation de la vulnérabilité des individus (mineurs, personnes en situation de handicap, etc.)
     
• Création de l’INESIA (Institut National pour l’évaluation et la sécurité de l’IA) dont l’une des missions portera sur l’évaluation de la performance et de la fiabilité des modèles d’IA
   
• Déclaration pour une IA innovante et protectrice de la vie privée signée par la CNIL et 4 autre Autorités…

Au travers de ces outils et ces instances de gouvernance, L‘Europe illustre sa vision de soutenir une IA raisonnable.

Côté Pratique, la mise à disposition de 2 nouvelles fiches pratiques produites par la CNIL pour adresser concrètement les questions :

• Comment informer les personnes de l’utilisation de leurs données pour entraîner des modèles d’IA et remplir ainsi l’obligation de Transparence imposée par le RGPD ?

• Comment respecter les droits des personnes (droit d’accès, de rectification, d’opposition et d’effacement des données personnelles) dans le cadre de modèles d’IA ?

Mon Conseil : solliciter votre DPO / Référent RGPD pour monter un atelier et tester concrètement comment les solutions IA en production ou en projet dans votre organisation adressent ces deux points clé dans la conformité d’un traitement.

Sur le thème de la sensibilisation, je relaie la recommandation de @Louis-Marie Guérif, Digital Ethics Officer chez Piano, qui a testé, et approuvé, le MooC « à la recherche de l’IA » proposé par France Université Numérique.

Enfin, et pas le moins surprenant, la découverte par @Nicolas Bourgeois, Formateur, de ChatGPTDPO ! Utile pour faire passer plus facilement auprès des équipes les points essentiels du RGPD, dans un langage plus accessible et moins jargonnant. Je précise néanmoins que X-GPD : 1/ ne remplace pas votre DPO et 2/ ne fait pas votre conformité ! Déçu ?

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Offre Acculturation et Mise en Pratique IA

Depuis quelques mois, nous accompagnons des dirigeants, des comex et désormais des équipes pour :

• Comprendre simplement le fonctionnement de l’IA générative, ses forces et ses faiblesses. En deux mots : se faire un avis objectif et savoir en parler.
   
• Analyser des cas usages propres à chaque fonction de l’entreprise dont le marketing et les RH.
   
• Identifier des tâches et process, sources de gains de productivité et de performance afin de mettre en place très concrètement les outils nécessaires (développement de POCs).

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